lundi, 07 juin 2010
Bon-Sauveur, la démolition du cloître fait jaser...
Bienvenu !

Dans un commentaire posté sur ce blog à la suite de ma dernière note, consacrée aux mauvaises manières du CHU envers un de ses salariés méritant, le distingué Germain de Colandon me prie d'informer les non moins méritants lecteurs de ce blog de la menace qui pèse sur le Cloître du Bon-Sauveur, du fait d'un projet du promoteur Eiffage (déjà responsable avec la SAFAUR de M. RUFA, bétonneur local bien connu, de la destruction de St Vincent de Paul, à l'extrémité du Site Inscrit).
C'est bien volontiers que j'accède à sa demande, et vous invite à cliquer sur le lien qui suit, pour lire sur « Le Caennais Déchaîné » l'article et les commentaires qu'il suscite déjà (je n'ai quant à moi, compte tenu de l'heure tardive, pas l'intention d'y mettre aujourd'hui mon grain de sel)
http://lecaennaisdechaine.over-blog.com/article-6-juin-20...
Pour savourer la prose commerciale du groupe Eiffage, lien ci-dessous:
http://www.eiffage-immobilier.fr/Eiffage/logements/824-ve...
01:06 Écrit par Bruno dans Urbanisme et logement | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : germain de colandon, le caennais déchaîné, cloître du bon-sauveur, eiffage, safaur, rufa, st vincent de paul, site inscrit
samedi, 05 juin 2010
CHU de Caen: règlements de compte sur fond d'amiante et d'avantages en nature indus...
Celui-là a dit la vérité...
... il doit être exécuté.
C'est ce que chantait Guy Béart dans les années soixante. Toute vérité n'est pas bonne à dire, comme l'affirme en effet la « sagesse » populaire. On prend souvent des risques à dire tout haut ce que tout le monde sait, tout le monde tait. Du moins dans le petit monde des décideurs... Conformisme et omerta y sont le secret d'un bon déroulement de carrière, avec de confortables avantages en nature, comme ces pavillons de fonction que le CHU met à la disposition de ses directeurs, et entretient amoureusement (et sans compter)...
Voilà plus de trente ans que Serge VAUTIER est agent de sécurité au CHU, après avoir travaillé sur le chantier de construction de la tour. Il en connaît tous les recoins, et tous les dysfonctionnements (notamment l'omniprésence de l'amiante, et les failles des systèmes de sécurité). Et cela fait des années qu'il fait son métier, qui est d'alerter, et non de minimiser (ou de passer sous silence) les incidents qu'il constate...
Une telle attitude (qui témoigne tout simplement d'une grande conscience professionnelle) n'est pourtant pas du goût de tout le monde, et ce n'est pas d'aujourd'hui qu'on tente de le faire taire. Par tous les moyens, y compris les menaces physiques et la provocation...
Nécessairement isolé (il n'aurait dans ces conditions pas été prudent, pour d'autres membres du personnel, de prendre trop ouvertement sa défense ou de faire connaître publiquement les dysfonctionnements qu'il dénonce), il est pourtant parvenu à garder son emploi (en exil à La Charité, à la Guérinière)... jusqu'à la décision de le mettre à la retraite d'office, prise par les autorités du CHU le 16 avril 2010...
L'ange exterminateur...
Une décision dont Serge VAUTIER demandait jeudi dernier la suspension au juge des référés du Tribunal Administratif de Caen, juridiction compétente s'agissant d'une sanction frappant un membre de la fonction publique hospitalière (voir ci-dessous l'article concernant cette affaire paru le vendredi 4 juin dans Ouest-France).
On y prendra connaissance des conclusions de son avocat: procédure irrégulière, motivations floues (« on ne sait pas vraiment ce qu'on lui reproche »), absence de preuves du rôle perturbateur allégué, ... mais conséquences dommageables bien réelles de la sanction (perte de revenus d'au moins 600 euros par mois, chômage assuré à 58 ans, etc.).
On y constatera aussi l'importance accordée à cette affaire par les autorités du CHU, puisque c'est le directeur général en personne, M. Ange PIQUEMAL, qui est venu défendre le point de vue de l'employeur, quand on sait que le CHU compte, au nombre de ses sous-directeurs (par ailleurs confortablement logés par la maison), un chargé des affaires juridiques et contentieuses (est-ce encore M. TIGER aujourd'hui ?).
Il apparaît donc qu'il est de la plus haute importance pour le CHU (et peut-être aussi pour le président de son conseil d'administration Philippe DURON ? ou pour l'adjoint au maire Xavier LE COUTOUR, prof de santé publique et chef de service au CHU ?) de se débarrasser de M. Serge VAUTIER, qui ne touche qu'un traitement de technicien, loge à ses frais propres, et n'est qu'à deux ans de l'âge légal de départ à la retraite...
On se souvient des circonstances de la venue à Caen de M. Ange PIQUEMAL, du scandale des travaux d'un prix exorbitant, engagés aux frais d'un hôpital en difficultés financières sérieuses au profit de quelques privilégiés...
M. PIQUEMAL considérerait-il que l'éventuelle économie de quelques centaines d'euros par mois, réalisée grâce à la mise à la retraite d'office d'un agent de base, lui permettra de redresser la barre ? Et cela justifie-t-il de fonder cette sanction sur des arguments comme ceux qu'il avance, par exemple le fait que Serge VAUTIER ait pu à l'occasion ne pas porter de vêtements professionnels ? L'habit ne fait pas le moine...
Personne enfin ne croira M. PIQUEMAL quand il affirme que « cette mise à la retraite n'a rien à voir avec son combat contre l'amiante »...
Tout cela est bien petit, bien mesquin. Qui veut faire l'ange fait la bête, disait Pascal. La bête de l'apocalypse, l'ange exterminateur...
Pour qui voudrait réécouter Béart :
http://www.youtube.com/watch?v=jA3hNz5KQ34
19:25 Écrit par Bruno dans L'amiante caennaise | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : chu de caen, amiante, pavillons des directeurs, la charité, mise à la retraite d'office, serge vautier, tribunal administratif de caen, m. ange piquemal, philippe duron, xavier le coutour
jeudi, 20 mai 2010
Stationnement sur le trottoir, piétons sur la chaussée... comme tous les ans à Caen, rue de la Délivrande !
C'est ainsi tous les ans, pendant un bon mois, rue de la Délivrande à Caen. Devant l'Hôtel des Impôts, les véhicules des contribuables en quête de renseignements (pour remplir une déclaration des revenus de plus en plus complexe) squattent impunément le trottoir, et contraignent les non motorisés à marcher sur la chaussée, avec enfants, poussettes, fauteuils roulants et tutti quanti.
Il ne serait pourtant pas difficile de rendre ce trottoir aux piétons. Ceux qui viennent à pieds, ceux qui viennent en tram. Sans aller jusqu'à l'installation de barrières permanentes comme on en trouve dans toutes les rues autour de l'université, il suffirait de placer provisoirement, en bordure de trottoir, des plots de béton, de peindre une ligne jaune continue, de rappeler, par une signalisation adéquate, l'interdiction de stationner... d'abord sur le trottoir, et surtout des quatre roues !
On a bien rendu la place St Sauveur aux piétons (ou aux bistrots). Ne peut-on rendre les trottoirs aux piétons, même si ce ne sont pas les trottoirs des beaux quartiers ?
Question de sécurité, au nombre des attributions du maire-adjoint Jean-Louis TOUZE, il me semble. Un problème qui, sans doute, ne devrait pas non plus laisser indifférente la composante verte du conseil municipal, et notamment son leader Rudy L'ORPHELIN, autre adjoint au maire...
Et on n'est encore que le 19 mai !
00:42 Écrit par Bruno | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : caen, place st sauveur, hôtel des impôts rue de la délivrande, stationnement sur trottoir, jean-louis touze, rudy l'orphelin