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vendredi, 07 juin 2013

Marchands de béton, Philippe Duron vous aide à vendre votre camelote…

 

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Je n’ai rien contre le petit commerce, ni contre les promoteurs désireux de vendre ce que les responsables politiques les ont autorisé à construire, en conformité avec les règlements d’urbanisme, même bricolés tout exprès quelques temps auparavant, et sans attendre l’adoption du nouveau plan d’urbanisme aujourd’hui proposé à l’appréciation des Caennais (voir dans les archives de ce blog ma note du 18 septembre 2011, consacrée à la modification n° 4 du Plan d’occupation des sols communal).

J’y écrivais ce qui suit :

"S’agissant des dixième et onzième modifications (emprises de voirie à créer), il ne me semble pas inutile de chercher à savoir qui est (ou qui sont) le ou les propriétaires des terrains situés de part et/ou d’autre de ces voies à ouvrir, la première dans le prolongement de la rue Alphonse et Léonard Gille (depuis bien longtemps en impasse par les deux bouts), et la seconde entre la rue de Lion sur Mer (terrains et bâtiment de la Caisse d’Epargne) et la rue de la Délivrande via le parking du Château d’eau."

"Une rue, c’est fait pour circuler commodément, à pied, à cheval ou en voiture. Or on notera le curieux tracé retenu pour cette dernière rue, aux angles multiples, en forme de M très évasé… On notera aussi que le parking de l’IUFM (zonage UF, sans intérêt pour les promoteurs) passe en UB (zone d’habitat à 3 niveaux, pour le moment). L’écureuil envisagerait-il de céder son nid ? Au plus offrant bien entendu. Et pas à Caen-Habitat, sans doute... Merci qui ?".

L’écureuil a cédé son nid. Et la société Nacarat (groupe Rabot Dutilleul) a obtenu permis de construire et de démolir, sur des terrains qu’on a au moins promis de lui vendre (sauf illégalité desdits permis).

Il ne lui reste plus qu’à vendre les logements prévus (ventes en VEFA, pour ventes en l’état futur d’achèvement. Pour ce faire, on installe généralement un « espace de vente » sur le terrain. Mais le terrain en question, triste surface bitumée dans l’ombre du château d’eau dès les 5 heures du soir en plein mois de juin, n’a sans doute pas paru aux commerciaux un cadre suffisamment attractif…

Qu’à cela ne tienne, on a, au nom du maire, autorisé le promoteur à squatter un espace vert municipal…

 

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La chose n’étant pas de mon goût, je me suis permis d’adresser à M. Philippe DURON le message suivant :

Demande de retrait d’une autorisation (tacite ou explicite) d’occupation d’un espace vert municipal par la société Nacarat

Monsieur le Maire,

Ces derniers jours, une affiche est apparue sur le panneau publicitaire de 3 x 4 m qui agrémente le carrefour à l’angle de l’avenue Copernic et de la rue de la Délivrande. Cette affiche proclamait qu’ici, « une résidence ouverte sur de beaux espaces verts » allait être édifiée, et que ce serait « une adresse idéale pour vivre et investir ». Avec l’annonce d’un « grand lancement commercial les 7-8-9 juin ».

Rien de très original jusque-là, si ce n’est que le site internet nacarat.com du groupe Rabot Dutilleul restait obstinément muet et vide s’agissant de ce projet, de sa localisation, et de l’aspect qu’il présenterait.

Votre propre service de l’urbanisme affirmait même aujourd’hui 5 juin n’être pas au courant de la chose, et n’avouait après de longues recherches qu’un permis de construire délivré le 14 mai dernier par votre adjoint Xavier LE COUTOUR sur un terrain sis 186 rue de la Délivrande, numéro que porte l’entrée de l’IUFM à l’extrémité de cette rue.

Rien bien sûr au 186, mais le permis en question était cependant affiché plus loin, à demi dissimulé dans les buissons à l’entrée du parking de l’IUFM, derrière le réservoir de la Girafe. Pas vraiment visible de la voie publique. 

J’apprenais en outre, ce soir, que le promoteur (accompagné de son financeur -la Caisse d’Epargne-, de représentants du cabinet d’architectes ATAUB, du notaire de l’opération, et peut-être d’autres observateurs que mon informateur n’avait pu identifier) avait convié ce même 5 juin quelques habitants de la rue de Lion à une petite réunion de présentation, avec champagne et petits fours. Il fut vivement demandé aux participants de ne rien ébruiter.

 

Beaucoup moins discrète a été l’installation sur l’espace vert au pied du panneau publicitaire, hier ou lundi, d’une sorte de container vitré abondamment recouvert d’images publicitaires.

S’agissant d’un terrain appartenant à la ville (délaissé de voirie ayant naguère fait l’objet d’une tentative de cession à un promoteur local), l’installation à cet endroit de cette cabane de chantier améliorée nécessitait évidemment une autorisation d’occupation provisoire, que l’on veut croire stipulée à titre onéreux.

Mais, même dans ce dernier cas, l’autorisation accordée me paraît fort contestable, dès lors que le promoteur disposait, sur le terrain de son projet (le parking de l’IUFM + les garages de la Caisse d’Epargne + l’ancienne école maternelle annexe) de toute la place nécessaire à l’installation de son bazar publicitaire, manifestement posé là pour de longs mois, sans justification aucune, et sans considération pour l’atteinte à l’environnement qu’il constitue.

C’est pourquoi je vous demande de faire procéder sans délai (et dès avant le « grand lancement commercial des 7-8-9 juin ») au retrait de ce volumineux objet publicitaire occupant indûment l’espace public.

Veuillez agréer, Monsieur le Maire, l’expression de ma considération.

 

La suite au prochain numéro…

 

 

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http://www.nacarat.com/mon-projet-logement/immobilier-neuf-investissement/batiment-basse-consommation/500-les-jardins-de-nacre.html

 

 

 

jeudi, 18 avril 2013

Institut Lemonnier, audience prochaine à la Cour d’Appel ?

Silence, on tourne…

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Voilà des mois que je ne vous avais pas donné de nouvelles, et puis le facteur est passé, porteur d’une lettre recommandée avec avis de réception.
J’avais perdu l’habitude. Des lettres comme celle-là, j’en ai naguère reçues de Philippe Duron, notre maire, de Me Baratelli, du cabinet Lombard & Baratelli, avocat de Fernando de Almeida Gomes (un de nos meilleurs sujets), de Me Michael Amour, ex-notaire du précédent (pas un mauvais sujet lui non plus). Je ne crois pas avoir oublié de vous en faire profiter, à chaque fois.
Je vous ferai donc profiter de la petite dernière, dont je remercie l’auteur, attentif et sourcilleux lecteur de ce blog, et avocat de M. Eric MOISSET, directeur de l’Institut Lemonnier jusqu’en septembre 2008.
Il y  est question des dispositions de l’article 38 de la loi « Informatique et libertés » (pourquoi pas de celles de la loi 2004-575 du 21 juin 2004 ?), et de quelques grands principes du droit que sont la présomption d’innocence, le droit à un procès équitable, et un de ses corollaires, le droit de tout justiciable à un double degré de juridiction…

Me Baratelli, Fernando de Almeida Gomes, Michael Amour, Philippe Duron, Institut Lemonnier, Eric MOISSET, Me Pierre-Olivier MARTINEZ, jugement du 26 juin 2012 du Tribunal Correctionnel de Caen, legs Louis Michel Lecrosnier, SCI « Le Concorde », Nicole MOUSSAY, Dimitri MOUSSAY, José-Antoine PELTIER notaire, François PELTIER notaire, Mme Anne-Sophie PELTIER née CABROL, Sarl Holding Algas

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Me Baratelli, Fernando de Almeida Gomes, Michael Amour, Philippe Duron, Institut Lemonnier, Eric MOISSET, Me Pierre-Olivier MARTINEZ, jugement du 26 juin 2012 du Tribunal Correctionnel de Caen, legs Louis Michel Lecrosnier, SCI « Le Concorde », Nicole MOUSSAY, Dimitri MOUSSAY, José-Antoine PELTIER notaire, François PELTIER notaire, Mme Anne-Sophie PELTIER née CABROL, Sarl Holding Algas

Vous l’avez compris, je porte gravement atteinte par mes écrits à la réputation de M. Eric MOISSET, je viole le principe de présomption d’innocence dont il doit naturellement bénéficier (la condamnation qui l’a frappé, et fait l’objet d’un appel, n’étant de ce fait évidemment pas définitive), et je préjuge de la décision à venir de la Cour d’Appel.
J’en tremble pour Ouest-France et l’Echo Républicain qui n’ont pas manifesté plus de prudence que moi dans leurs relations mesurées des mésaventures judiciaires de M. MOISSET.
Et qui, comme moi aussi, n’ont fait que relater des faits (l’annonce d’une audience, la teneur d’une décision de justice publiquement rendue).
Alors, bon bougre, et infiniment respectueux de tous les principes invoqués (quoique ne pensant pas les avoir bafoués), j’ai tout de même modifié les deux formulations jugées excessives par notre censeur, espérant ainsi préserver la paix entre les gens de bonne volonté que nous sommes assurément lui et moi.
On lira ci-dessous, si on le souhaite, ma réponse à la lettre courtoise de Me Pierre-Olivier MARTINEZ.

réponse à l'avocat de Moisset.doc

Et on se demandera peut-être, comme moi, si ce micro-événement n’est pas le signe d’une prochaine évocation, devant la Cour d’Appel de Caen, des affaires relatives à la gestion de l’Institut Lemonnier au cours des années précédant le mois de septembre 2008.

On ne regrettera qu’une chose, c’est de n’avoir pas plus de nouvelles des associés de M. Eric MOISSET dans la SCI « Le Concorde », société civile créée tout exprès pour ne pas laisser à d’autres la lourde tâche de gérer au mieux les biens immobiliers légués à l’Institut Lemonnier par M. Louis MICHEL LECROSNIER…




dimanche, 18 novembre 2012

Les petites bonnes de Bamako

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« Barakeden »

("petites travailleuses" en bambara)

Comme tout le monde j’ai bien sûr une opinion sur l’EPR en construction dans le Nord-Cotentin, les pylônes de la ligne THT Normandie-Maine, la démagogie sécuritaire post-sarkozyste d’un Manuel Valls, l’extradition en Espagne d’une jeune française à laquelle on ne peut reprocher qu’un délit d’opinion (non passible de poursuites en France), l’allégeance « socialiste » aux principes du libéralisme financier, le projet technocratique (démesuré et dépassé) d’aéroport de Notre-Dame des Landes, le mariage gay et ses opposants, les bombardements qu’Israël fait subir à ses prisonniers de Gaza (et j’en passe), mais…
Mais d’autres en parlent beaucoup mieux que je ne saurais le faire.


« Crowdfunding »

Il aura par contre suffi d’un courriel qu’un ami m’a fait suivre (merci Alain) pour que je découvre –concrètement- l’existence du « crowdfunding », « mécanisme de financement, via Internet, de projets d’innovation et de création permettant de collecter les apports financiers d’un grand nombre d’épargnants ».
Voilà comment j’ai connu l’existence du site kisskissbankbank (un nom pour moi bien improbable), et du projet de film documentaire d’Adeline GONIN sur les petites bonnes de Bamako («Barakeden»).


Dans la peau de Laurent le Magnifique, à partir de 5 €…

Je ne suis pas Crésus, mais j’ai encore la chance de pouvoir payer 20 ou 30 € pour permettre, aux côtés de quelques centaines d’autres, la réalisation d’un projet qui me paraît mériter de voir le jour. Et ce n’est même pas du mécénat à la petite semaine, n’en déplaise aux Médicis, puisqu’un DVD du film vous sera réservé, pour une mise de fonds minimum de 20 €. Mais rien n’interdit de consacrer jusqu’à 1000 € à la bonne cause, avec, à la clef, son nom au générique, et diverses autres contreparties…


Oumou, Hawa, Djenebi, et toutes les autres…

« Barakeden », c’est l’histoire d’Oumou, Hawa et Djenebi qui, comme plus de 100 000 jeunes filles maliennes, ont quitté leur village pour devenir aides ménagères à la grande ville.
La plupart disent venir chercher de l'argent pour aider leur mère à payer leur trousseau de mariage. D'autres fuient un mariage forcé, d'autres encore veulent tenter leur chance et rêvent à une vie meilleure, mais ce qu'elles découvrent à Bamako, c’est le travail non rémunéré, les journées interminables, les humiliations.
Arrivées à 9 ans pour certaines, elles font des journées de 17 ou 18 heures de travail sans pause, pour un salaire parfois inférieur à 5000 F CFA (même pas de quoi acheter un pain par jour). Soit 1/6 du salaire minimum, pour un temps de travail en général deux fois plus long que la durée légale.
Elles font tout dans la maison : ménage, courses, cuisine, vaisselle, linge, garde des enfants... Elles sont très souvent méprisées pour leurs habitudes campagnardes, insultées à la moindre erreur, frappées par leurs patronnes ou dans la rue, violées par les maris, les enfants ou par des hommes du quartier. Il n’est pas rare que leurs économies soient volées ou que leurs employeurs refusent de les payer après plusieurs mois voire plusieurs années de travail.
Le plus souvent analphabètes, elles sont dans l'incapacité de négocier leur salaire ou leurs tâches, comme de refuser les avances des hommes de la maison. Lorsqu’elles sont violées ou lorsqu’on ne paye pas leur salaire, elles ne portent pas plainte.
Les policiers sont eux-mêmes souvent auteurs d'abus sexuels sur des aides ménagères qu'ils arrêtent dans la rue. Sans papiers d'identité ni argent pour payer les pots de vin, elles sont à la merci de tous.
N'ayant reçu aucune éducation sexuelle, les petites bonnes sont fréquemment victimes de maladies sexuellement transmissibles et de grossesses non désirées. Lorsqu’elles accouchent, elles sont rejetées par leurs employeurs, et ne peuvent pas rentrer au village sans honte. La plupart des pères refusent de reconnaître la paternité.
Nombreuses sont celles qui abandonnent ou tuent leur enfant, ce qui les conduit parfois en prison à perpétuité. Beaucoup d’autres sont condamnées à la rue et à la prostitution.

Quelques associations et ONG leur viennent en aide et leur offrent des cours du soir, des hébergements, des consultations médicales ou des formations professionnelles, mais ces initiatives manquent de moyens et ne sont absolument à la hauteur du problème. D'autres tentent de sensibiliser familles et filles dans les villages pour les dissuader de partir, sans plus de succès.
Mais de leur côté, accompagnées par des militants et des juristes, emmenées par leurs porte-parole, les "petites bonnes" se prennent en main. L'Association de Défense des Droits des Aides-ménagères et Domestiques (ADDAD) a fait ses premiers pas et compte déjà plusieurs centaines de membres.


Un projet de solidarité

Tout ce que vous avez lu jusque-là résulte d’un honteux pillage du site d’Adeline GONIN, l’auteur du film en projet. Il serait certainement plus simple de lui laisser la parole :
« Mon but est d'apporter un moyen d'expression à des jeunes filles que l'on n'écoute jamais. Refusant toujours les attitudes intrusives ou inquisitrices, je recherche la confiance et la complicité afin de délier les langues. Cet effort d'écoute joue un rôle non négligeable pour aider les jeunes filles à prendre confiance et à oser revendiquer un peu plus de considération.
Une association d'aides ménagères, l'ADDAD, a commencé à se constituer et rassemble de plus en plus de bonnes. Ce film sera un moyen pour cette association de se faire connaître et reconnaître.
Les droits de diffusion du film terminé mais aussi des vidéos additionnelles de témoignages seront offerts aux associations qui luttent aux côtés des bonnes, afin de les aider à sensibiliser le public et les autorités.
Des projections du film gratuites et en plein air seront organisées à Bamako et suivies de débats entre des bonnes et des représentants des autorités. Des projections seront aussi organisées dans des villages d'émigration ».


Côté finances…

« J’ai déjà obtenu les bourses Paris Jeunes Aventure et Défi Jeunes, ainsi qu’une aide de l'ambassade de France à Bamako (SCAC), qui couvrent les billets d'avion, les frais de tournage, le séjour sur place et les projections du film en plein air.
J'utilise mon propre matériel vidéo et j'accepte de ne pas être rémunérée pour ce projet (merci l'assurance chômage !)
Cette collecte Kisskiss BankBank me permettra de financer le reste du film, c'est à dire :
Montage image : 2500€ (un monteur ami accepte de travailler pour à peu près le quart du prix normal)
Mixage son : 1000€ (idem)
Etalonnage : 500€ (c'est pour avoir un beau rendu d'image)
Traduction : 1000€ (effectuée par des copains Maliens migrants à Paris)
Edition de Dvd : 500€ (ça c'est pour vous !) »


L’auteur par elle-même

« Après des études d'anthropologie et de sociologie, j'ai monté des ateliers de réalisation vidéo avec des jeunes filles des quartiers populaires de Nice. Aujourd'hui, j’organise des projections de cinéma et des ateliers vidéo dans les foyers de travailleurs migrants à Paris, j’ai notamment mis sur pied le festival de cinéma dans les foyers depuis 2009 avec l'association Attention Chantier. Parallèlement je réalise, tourne et monte mon premier film « Actrices », qui présente trois associations de femmes migrantes en France. Cette expérience me pousse à continuer mon travail de réalisation et j’entre aux Ateliers Varan au printemps 2011. Je réalise « Papa Ben », un film sur Ben et ses amis, biffins (chiffonniers) à la Porte Montmartre à Paris. Plusieurs séjours au Mali m'ont donné l'occasion de prendre conscience du phénomène des petites aides-ménagères, ce qui m'a donné envie de réaliser un film sur ce sujet. « Barakeden » est mon premier projet de long-métrage. »


Il est temps de passer à la caisse…

Pour en savoir plus sur le film en cours de production, et découvrir comment le soutenir, cliquez ici:

 


Autres projets à financer...

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