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mardi, 05 juillet 2011

Transformer des garages peu rentables en studios pour étudiants…

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L’art d’accommoder les restes…

Caen est une ville universitaire, dont la population étudiante (environ 25000 individus) est comparable à celle des communes d’Hérouville ou de Lisieux, qui se disputent comme l’on sait le titre de seconde ville la plus peuplée du département. Ces étudiants (ceux en tout cas dont la famille ne réside pas à Caen ou dans une commune proche) ne trouvent évidemment pas tous à se loger en résidence universitaire, ou en chambre meublée chez l’habitant (à supposer qu’ils le souhaitent). Voilà ce qui explique l’existence, ici comme dans les autres villes universitaires, d’un marché du logement étudiant qui, nonobstant divers inconvénients pour les bailleurs (logements vacants de mai à septembre notamment), semble faire l’affaire d’un certain nombre d’entre eux.
C’est si vrai qu’on a pu assister, au cours des 20 dernières années, à une véritable ruée sur ce créneau, surtout dans les quartiers proches de l’université.

 

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Etudiants des caves et des garages…

Mais si les uns ont conçu des projets spécifiques (des programmes de quelques dizaines de petits logements, avec parkings, sur les terrains encore disponibles, ou au prix de la démolition de quelques constructions plus modestes), d’autres ont, à moindres frais, transformé des maisons individuelles ou des petits immeubles, pour les diviser en un plus grand nombre de minuscules logements (le plus grand nombre possible), sans tenir compte, la plupart du temps, des contraintes urbanistiques, comme l’obligation de préserver les espaces verts existants, ou de réaliser les emplacements de stationnement prévus par le plan d’occupation des sols. Avec la bénédiction des autorités municipales compétentes, quand le projet faisait l’objet d’une autorisation préalable (permis ou autre). Dans les autres cas, il aura suffi aux mêmes autorités municipales de faire preuve de cécité volontaire…
C’est ainsi qu’on a vu des caves, sobrement éclairées par un ou deux vasistas à hauteur du pot d’échappement des véhicules stationnés là-devant, réaménagées en « logements » (SCI du 43 rue de la Délivrande), ou des garages hissés à la dignité de studios. Sans oublier le local professionnel d’arrière-cour promu à de plus hautes destinées, par un « changement de destination » nécessitant pourtant un permis de construire en bonne et due forme (mais qu’on omettait soigneusement de solliciter)…

 

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129-131 rue de la Délivrande

Un bel exemple d’une « restructuration » de ce type est cet immeuble des 129-131 rue de la Délivrande, qui était initialement divisé en 4 appartements, un local professionnel (école de danse), et deux garages en sous-sol.
C’est sur une simple déclaration de travaux (au lieu du permis de construire légalement exigible), que la Sarl SEDELKA de M. Claude JEAN obtenait le 27 octobre 1988 de Me Jean-Jacques SALMON (alors adjoint au maire chargé de l’urbanisme), l’autorisation de procéder à un « réaménagement intérieur » de cet immeuble, afin d’y créer 19 studios pour étudiants.  
N’importe quel juriste débutant aurait constaté l’impérieuse nécessité d’un permis de construire, quand: 1°) on procédait à un changement de destination (local professionnel transformé en 5 studios); 2°) on modifiait de manière radicale l’aspect extérieur d’un bâtiment aveugle (ce local professionnel) par le percement de 2 portes et 5 fenêtres (dont trois donnant sur l’avenue de la Côte de Nacre).
Le même juriste débutant aurait conclu à l’impossibilité d’accorder ledit permis de construire quand le dossier ne mentionnait l’existence que de 4 emplacements de stationnement sur la propriété (dont les deux garages en sous-sol)…
Mais le pétitionnaire bénéficiait peut-être de quelques solides relations.

 

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Pour quelques milliers d’euros de plus…

Par bonté sans doute, ou par souci de ne pas trop charger la barque, M. Claude JEAN (qui, quoique bien en cour, n’était pas encore le promoteur de l’ex-Clinique St Martin, des ZAC Gardin, Beaulieu, et divers autres lieux circonvoisins) n’avait pas à l’époque fait sauter les portes de garage des sous-sols, pour y caser quelques locataires supplémentaires…
Il aura donc fallu 20 bonnes années pour que les propriétaires actuels de ces garages (s’il ne s’agit plus de M. Claude JEAN ou d’autres membres de sa famille) se décident à aller au bout des choses, sans évidemment afficher la moindre autorisation d’urbanisme…

 

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…mais des travaux manifestement illégaux

Sans doute cela peut-il rapporter gros (quelques bonnes dizaines de milliers d’euros supplémentaires pour des gens qui ne sont certainement pas dans le besoin), mais ces travaux très contestables peuvent aussi être source d’ennuis, pour peu que les services municipaux de l’urbanisme se montrent moins laxistes en 2011 qu’ils ne l’étaient en 1988. Ce dont on ne peut être sûr.
Il suffirait pourtant qu’ils vérifient ce que prescrit l’article UC12 du plan municipal d’occupation des sols, en son alinéa 12-2-a, c’est à dire la réalisation d’une place de stationnement par logement au minimum, alors que les travaux entrepris conduisent à la suppression radicale de tout emplacement de stationnement sur le site.

L’exécution de ces travaux sans autorisation (laquelle aurait d’ailleurs été illégale, pour méconnaissance de cet article UC12 du POS en vigueur), constitue donc une infraction aux dispositions du code de l’urbanisme, infraction dont il est dit à l’article L.480-1 de ce code que l’autorité administrative, et notamment le maire quand il est compétent pour délivrer les autorisations, est tenu de faire dresser procès-verbal dès qu’il a connaissance de l’infraction, et doit sans délai transmettre celui-ci au ministère public. Avec une comparution en correctionnelle à la clef, pour peu que le procureur décide de poursuivre.
L’article L.480-2 du même code de l’urbanisme permet également au maire, dès que le procès-verbal requis a été dressé, d’ordonner par arrêté motivé l’interruption des travaux

Alors attendons patiemment que nos élus s’acquittent de cette délicate démarche auprès de gens qui, dernièrement encore, leur ont si aimablement rincé la dalle lors d’une de ces sauteries de pose de la « première pierre », à Gardin ou ailleurs…

 

 

 

 

 

dimanche, 26 juin 2011

Le Clos Joli ne veut pas mourir dans l’indifférence…

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Pour son petit Noël 2009, le Clos Joli, à l’agonie depuis dix ans sur décision de nos élus (d’alors), et de l’office municipal Caen Habitat, avait eu droit pour la première fois au ballet des bulldozers et autres pelleteuses. J’ai conservé quelques photos réalisées sur le site début janvier 2010 par mon ami Abdel. Une partie des maisons de ville accolées le long de l’avenue Clémenceau avait déjà disparu (mes remerciements anticipés à qui m’en fournirait des images, du temps où elles étaient encore habitées, derrière leurs jardinets fleuris). Vous trouverez ces photos, et d’autres du mois dernier, sur un album consultable dans la partie gauche de cette page.

 

 

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Monsieur 7%, ou la continuité…

Une mise au point s’impose. Monsieur Sept-Pour-Cent, alias Xavier LE COUTOUR, adjoint au maire paraît-il chargé de l’urbanisme, n’est pour rien dans cette agonie qui n’en finit pas, et pourrait bien se prolonger encore pendant une bonne décennie au moins.
Arrivé cinquième au premier tour des cantonales de mars 2011 sur Caen I (Venoix, Bretteville sur Odon), avec 327 voix (soit 6,94 % des votants, derrière les candidats UMP, PS, Verts et même derrière le Modem), ce professeur de santé publique radical (qui a fait toute sa carrière au CHU, un des établissements les plus amiantés de France) n’a fait qu’hériter de ce dossier du Clos Joli, comme de ceux des Rives de l’Orne, de la Presqu’île, du Bon Sauveur, du PLU (et j’en passe).
Son seul mérite est de servir avec enthousiasme des projets qu’il critiquait naguère. Au point de prendre des poses à la Haussmann, comme son patron Philippe DURON. Et de servir de porte-truelle à tous les gâcheurs de béton lors de leurs cérémonies de pose de première pierre…   
N’est-ce pas lui qui fait la pub du tout récent PADD (plan d’aménagement et de développement durable, premier étage du PLU, pour plan local d’urbanisme), dont la ressemblance avec le Livre Blanc de l’équipe GIRAULT (document préparant l’élaboration du POS révisé de décembre 2000) est proprement confondante ?
N’est-ce pas lui encore qui lance 3 équipes d’urbanistes et d’architectes à l’assaut de la Presqu’île et de ses abords, quand 3 autres équipes d’urbanistes et d’architectes ont, il y a plus de dix ans, planché moyennant rémunération sur les mêmes projets ?
Ma mère disait que faire et défaire c’est toujours du travail. Mais c’est aussi de l’argent, de l’argent public. Et de l’argent gaspillé, dans un cas ou dans l’autre. Le tout sans résultat, si ce n’est pour ceux qui ont profité des opportunités offertes par les étapes intermédiaires d’une soi-disant « réflexion » urbanistique (les Rives de l’Orne de MM. BANSAY, RUFA et consorts par exemple). Car en attendant le PLU que Xavier LE COUTOUR réclamait hier à cor et à cris à l’équipe LE BRETHON, on a en son nom tellement bricolé le POS en vigueur, à coup de modifications et révisions dites simplifiées, qu’on peut se demander s’il est bien utile maintenant de tenter de recoller les morceaux…  

 

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Un quartier riche des traces de son passé

Mais revenons au Clos Joli, et à ce qu’en disait il y a peu la presse locale (Tendance Ouest) :
« Ces maisons de taille moyenne (100 m²) avec jardins, dont la destruction s'est achevée il y a quelques mois, dataient de l'entre-deux guerres. Elles n'étaient pourtant ni vétustes ni insalubres. Conformément aux désirs de la nouvelle municipalité, des immeubles HLM sans jardin vont les remplacer… ».
http://www.tendanceouest.com/article.php?id=4377
http://www.dailymotion.com/video/xb9eo5_maisons-detruites-au-clos-joli_news
Il n’est pas interdit non plus de consulter le site de Caen-Habitat, vantant le charme d’un quartier qui va certainement perdre son « âme » en perdant ses jardins, vendus pour partie à des promoteurs privés, au prétexte de « mixité sociale » (encore une belle excuse que nos élus dits de « gauche » n’ont pas inventée). Car le Clos Joli ne bénéficie pas, bien sûr, de l’environnement bourgeois de la Cité des Rosiers…
« Ce quartier est riche des traces de son passé, car il présente une véritable mosaïque de types architecturaux et de paysages. La SMN, les habitations HBM d'après guerre et demeures d'armuriers, les chantiers navals, et les exploitations agricoles qui ont laissé leurs marques lui donnent toute son âme. Le patrimoine de Caen Habitat, à la fois collectif et individuel présent dans le quartier, est idéalement situé : à proximité du centre ville et du port, et desservi par le réseau bus-tram ».
Il aurait été dommage évidemment d'abandonner aux plus modestes un territoire aussi bien situé, et si mal rentabilisé…
http://www.caenhabitat.fr/web/cartographie/quartier.php?idQuartier=11
Il y a heureusement des gens qui ont pris soin de préserver par l’image la mémoire de ces lieux :
http://www.flickr.com/photos/citesouvrieres/page60/
… et d’autres qui, à leurs frais exclusifs (imaginez le nombre de bombes de peinture nécessaires), ont tenu à rendre hommage aux familles ouvrières qui ont vécu là…
http://www.ouest-france.fr/2011/05/04/caen/Arts-de-la-rue-sur-les-maisons-du-Clos-Joli--60408415.html

 

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Salut l’artiste !

Celui qui a peint cette maison, vous pouvez le rencontrer au Clos Joli. Il y a toujours des proches qui y vivent. Pour combien de temps encore ?
Sur sa page Facebook (http://facebook.com/sane2), il a mis un album de 25 photos, avec pour titre « Mémoire ouvrière », et sous les photos un texte que je me permets de reproduire ici (avec quelques petites coupes) :
« C'est l'histoire d'un quartier ouvrier qui meurt dans l'indifférence généralisée. Bâtiments qu'on aurait dû classer... (…) Une histoire s'en va, laissant place à une autre... Qui en sont les bénéficiaires? Sûrement pas nous... Nous, nous avons fait notre temps, épuisé nos gouttes de sueurs et nos larmes, nourri les psychologues, les laboratoires dealers d'antidépresseurs et autres PMU. (…) Suicide, alcoolisme, corps meurtris par tant de labeurs, les miens pourront vous en raconter des tonnes et des tomes ! Mais où sont nos "bienfaiteurs/employeurs" ? Partis vers de nouveaux eldorados. (…) Nous n'avons été que main d'oeuvre corvéable mais trop exigeante... Des syndicats ? Une couverture sociale ? Des droits ? Et puis quoi encore ? Ils ont trouvé plus dociles ailleurs...
J'ai vécu, même si je n'avais qu'une quinzaine d'années, le désengagement de ces élites du patronat, ces "voyous" comme beaucoup les appellent par chez moi, et assisté impuissant, au démantèlement de la SMN (Société Métallurgique de Normandie) ou à la fermeture de Moulinex... Sous le regard impuissant (ou complice..?) de nos élus locaux...
Plus de 10000 postes ouvriers supprimés en moins de 5 ans ! Mais ne vous inquiétez pas, à 10 ans de la retraite, on vous promet un "reclassement".
Et nous, filles et fils d'ouvriers? Quel avenir commun nos chefs d'état et grands patrons nous préparent-ils? Ma région est en état d'alerte cette semaine, les hélicoptères de guerre survolent le quartier ! Les voilà aujourd'hui au G8 de Deauville pour en décider, don't worry !
Sentiment amer du "devoir faire seul", chacun pour sa gueule, économie devenue schizophrénique, spéculation sur les matières premières, surendettement...
Bref je m'égare...
Plus que quelques semaines et place nette sera faite, mon quartier ne sera plus jamais le même. Restera tout de même cette trace!
J'aurai accompli mon devoir d'artiste, représenter les miens! »

Sans commentaire, il n’y a rien à ajouter. Ou alors que ceux qui se disent ici de la boutique « socialiste » n’en ont pas même un échantillon à nous proposer. Le petit commerce n’est plus ce qu’il était…

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Compléments :

Sur le Clos Joli, ou la Haie Vigné par exemple, on trouvera dans les archives de ce blog d’autres informations, en suivant les liens suivants :
http://caennaissivoussaviez.hautetfort.com/archive/2009/10/21/la-mascarade-des-conseils-de-quartier.html
http://caennaissivoussaviez.hautetfort.com/archive/2009/07/15/fa480bf5910b0565acf10547883ce708.html
http://caennaissivoussaviez.hautetfort.com/archive/2008/10/26/la-cite-jardin-de-la-haie-vigne-apres-huit-ans-d-abandon-et.html

ou encore en faisant son choix dans :
http://caennaissivoussaviez.hautetfort.com/archives/category/urbanisme_et_logement.html

Les amateurs de street art iront tout droit à : http://www.aero.fr

 

 

 

 

 

samedi, 11 juin 2011

Le projet de SCoT de Caen-Métropole à l’enquête publique jusqu’au lundi 20 juin

Depuis quelques années, et particulièrement depuis l’arrivée aux affaires (municipales et para-municipales) de la chouette bande de jeunes de Philippe DURON, je ne vois plus grand intérêt à perdre mon temps en apportant mon point de vue, à l’occasion d’enquêtes publiques dont le caractère démocratique me paraît infiniment théorique, compte tenu notamment du nombre des participants, et du peu de cas qu’il est fait des opinions exprimées par ces derniers (ceci expliquant peut-être cela).
Mais ce n’est pas une raison pour en dégoûter les autres. Voilà pourquoi je m’empresse, car il en est encore temps, de vous signaler la tenue de l’enquête publique relative au projet de SCoT de Caen-Métropole. Vous avez encore une semaine (jusqu’au lundi 20 juin), pour prendre connaissance de ce projet, et aller coucher sur les registres ad hoc les observations que ce document vous inspire…

projet de SCoT de Caen-Métropole, enquête publique jusqu’au lundi 20 juin, Philippe DURON, Jean-Marie GIRAULT

N’allez pas vous imaginer néanmoins que vous pourriez faire à cette occasion des découvertes fracassantes.
Mais même si ce document, comme tous les documents de même type, est fondamentalement soporifique, use et abuse de tous les poncifs à la mode, et  n’engage que ceux qui veulent bien croire aux grandes phrases creuses et aux vagues promesses, sachez néanmoins que ses dispositions (souples à souhait quand les puissants les piétinent) peuvent s’imposer à d’autres occasions…
Il n’est pas si reculé le temps où le maire de Caen (Jean-Marie GIRAULT à l’époque) invoquait les dispositions du Schéma Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme (SDAU, le nom du SCoT à l’époque) pour tenter de faire annuler le permis de construire d’un cinéma à salles multiples, accordé par le maire de Mondeville, au motif que le SDAU ne reconnaissait comme « pôles culturels » de l’agglomération que Caen (bien sûr), Hérouville et Ifs. Aux autres communes (dont Mondeville) les usines, et autres zones d’activité indignes de toute implantation culturelle…
Alors, ce SCoT mérite peut-être plus qu’un coup d’œil, surtout si vous habitez une des 140 plus petites communes de Caen-Métropole, qui en fédère 143, membres ou non de Caen la Mer et de 9 autres communautés de communes…

Les documents du SCoT (DOG, PADD, etc.) sont consultables (et téléchargeables) sur cette page du site de Caen-Métropole
http://www.caen-metropole.fr/web/menuLavancementduscot.do

projet de SCoT de Caen-Métropole, enquête publique jusqu’au lundi 20 juin, Philippe DURON, Jean-Marie GIRAULT

Caen-Métropole, c’est aussi :
un Comité Syndical de 96 membres qui se réunit 3 à 4 fois par an
http://www.caen-metropole.fr/web/fichiers/telechargement/fichier152.pdf

un Bureau de 31 membres, présidé par l’omniprésent Philippe DURON, assisté de 5 vice-présidents
http://www.caen-metropole.fr/web/fichiers/telechargement/fichier158.pdf

Et l'armée mexicaine, combien de divisions ?