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jeudi, 22 septembre 2011

Caserne Le Flem à la Grâce de Dieu: vous vous sentez à l’étroit? Offrez-vous une gendarmerie!

Quand un gendarme rit…

Pratiquement 10 000 m² bâtis à usage d’habitation pour une centaine de logements (du F3 de 60 m² au F5 de 84 m² + 5 F6) sur 21 261 m² de terrain, sans compter plus de 2000 m² d’autres locaux (locaux techniques, bureaux). Le tout à vendre à l’amiable en un seul lot. Vous êtes tentés ? Alors il faut vous dépêcher de présenter une offre à France-Domaine, avant le 5 octobre 2011…

http://www2.budget.gouv.fr/cessions/previsions/14.htm

à vendre caserne le flem.pdf

Il sera bien sûr raisonnable d’en proposer pas moins de 10 millions d’euros, car, bien que construite en 1971 en limite d’un quartier d’habitat social, cette caserne accueillait encore il y a quelques mois les gendarmes et leurs familles, dans des conditions de confort comparables à celles qu’offrent la plupart des logements du secteur privé, à Caen et dans son agglomération.

Ceci pour dire que si la ville de Caen devait se porter acquéreur de cette caserne, en vue d’une opération d’ensemble visant à en multiplier la densité par 2 ou 3 (la zone UD du plan d’occupation des sols communal autorise cette densification, grâce aussi à l’ouverture programmée dans ce vaste terrain de 2 voies publiques, comme prévu au point 5 de la quatrième modification du POS, discrètement soumise en ce moment à une enquête publique), si donc la ville devait devenir l’heureux propriétaire de ces terrains et de ces 100 logements en bon état d’usage (avant d’en céder sans doute les meilleurs morceaux, au nom de la « mixité sociale », à la poignée des promoteurs habituels), il serait évidemment inadmissible qu’elle laisse ces logements vides pendant 10 ans, comme ce fut le cas au Clos Joli, par exemple.
Il y a suffisamment d’actions lancées, dans le patrimoine des divers bailleurs sociaux opérant sur l’agglomération, pour que ces logements restent pleinement utilisés, jusqu’à l’ouverture concrète des travaux de remodelage du quartier (relogement provisoire, dans le cadre d’opérations de réhabilitation, ou de démolition-reconstruction, par exemple)…

Il est vrai qu’un autre scénario est toujours possible. L’Etat vend aujourd’hui ses bijoux de famille au plus offrant (ce n’est certes pas l’Hôtel de la Marine, tout de même…). Et il n’est pas impossible qu’un autre candidat que la ville de Caen fasse une offre. L’affaire est même à la portée d’un particulier dont il a été beaucoup question ces derniers jours, et dont semble-t-il on ne connaît toujours pas l’identité…
Alors, dans ce cas, adieu la « mixité sociale »…  



Quand un gendarme rit…


 

 

 

 

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