jeudi, 18 avril 2013
Institut Lemonnier, audience prochaine à la Cour d’Appel ?
Silence, on tourne…
Voilà des mois que je ne vous avais pas donné de nouvelles, et puis le facteur est passé, porteur d’une lettre recommandée avec avis de réception.
J’avais perdu l’habitude. Des lettres comme celle-là, j’en ai naguère reçues de Philippe Duron, notre maire, de Me Baratelli, du cabinet Lombard & Baratelli, avocat de Fernando de Almeida Gomes (un de nos meilleurs sujets), de Me Michael Amour, ex-notaire du précédent (pas un mauvais sujet lui non plus). Je ne crois pas avoir oublié de vous en faire profiter, à chaque fois.
Je vous ferai donc profiter de la petite dernière, dont je remercie l’auteur, attentif et sourcilleux lecteur de ce blog, et avocat de M. Eric MOISSET, directeur de l’Institut Lemonnier jusqu’en septembre 2008.
Il y est question des dispositions de l’article 38 de la loi « Informatique et libertés » (pourquoi pas de celles de la loi 2004-575 du 21 juin 2004 ?), et de quelques grands principes du droit que sont la présomption d’innocence, le droit à un procès équitable, et un de ses corollaires, le droit de tout justiciable à un double degré de juridiction…
(cliquer pour agrandir)
Vous l’avez compris, je porte gravement atteinte par mes écrits à la réputation de M. Eric MOISSET, je viole le principe de présomption d’innocence dont il doit naturellement bénéficier (la condamnation qui l’a frappé, et fait l’objet d’un appel, n’étant de ce fait évidemment pas définitive), et je préjuge de la décision à venir de la Cour d’Appel.
J’en tremble pour Ouest-France et l’Echo Républicain qui n’ont pas manifesté plus de prudence que moi dans leurs relations mesurées des mésaventures judiciaires de M. MOISSET.
Et qui, comme moi aussi, n’ont fait que relater des faits (l’annonce d’une audience, la teneur d’une décision de justice publiquement rendue).
Alors, bon bougre, et infiniment respectueux de tous les principes invoqués (quoique ne pensant pas les avoir bafoués), j’ai tout de même modifié les deux formulations jugées excessives par notre censeur, espérant ainsi préserver la paix entre les gens de bonne volonté que nous sommes assurément lui et moi.
On lira ci-dessous, si on le souhaite, ma réponse à la lettre courtoise de Me Pierre-Olivier MARTINEZ.
réponse à l'avocat de Moisset.doc
Et on se demandera peut-être, comme moi, si ce micro-événement n’est pas le signe d’une prochaine évocation, devant la Cour d’Appel de Caen, des affaires relatives à la gestion de l’Institut Lemonnier au cours des années précédant le mois de septembre 2008.
On ne regrettera qu’une chose, c’est de n’avoir pas plus de nouvelles des associés de M. Eric MOISSET dans la SCI « Le Concorde », société civile créée tout exprès pour ne pas laisser à d’autres la lourde tâche de gérer au mieux les biens immobiliers légués à l’Institut Lemonnier par M. Louis MICHEL LECROSNIER…
19:38 Écrit par Bruno dans Lemonnier, histoires de legs, etc. | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : me baratelli, fernando de almeida gomes, michael amour, philippe duron, institut lemonnier, eric moisset, me pierre-olivier martinez, jugement du 26 juin 2012 du tribunal correctionnel de caen, legs louis michel lecrosnier, sci « le concorde », nicole moussay, dimitri moussay, josé-antoine peltier notaire, françois peltier notaire, mme anne-sophie peltier née cabrol, sarl holding algas
Commentaires
Bonjour Monsieur,
A moins que je ne fasse une confusion avec un homonyme, il semblerait que ce M.Moisset se soit reconverti dans le conseil aux entreprises (!), sous le label 'Cohesion International' (http://www.cohesion-international.com/eric-moisset)
S'il s'agit bien de lui, quelle ironie ! je ne sais pas si ses clients connaissent son passé...
A vous lire,
PM
Écrit par : PM | lundi, 23 septembre 2013
PM : J'espère vraiment qu"il s'agit d'un homonyme, car cet homme risque d'avoir de gros problèmes d'e-réputation !!
Écrit par : Résidence étudiante | mardi, 04 mars 2014
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