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samedi, 21 février 2009

Urbanisme et cadre de vie à Caen: l’Association Hastings Saint Nicolas (pour la qualité de la Ville) a tenu son Assemblée Générale annuelle le 4 février 2009

  

Les équipes changent,

 

pas les méthodes...

 

L’Association Hastings Saint Nicolas, qui a pour objectifs la défense et la promotion d’un urbanisme de qualité à Caen et dans son agglomération, a tenu son Assemblée Générale annuelle au centre de ressources des associations (caserne Lorge, rue Caponière) le 4 février 2009.

Convoqués par le biais du bulletin de l’association, La Ville comme elle va n° 12, les adhérents ont pu entendre le compte-rendu des activités de 2008, et débattre des perspectives d’action pour l’année 2009.

Au nombre des préoccupations, la modification n° 3 du plan d’occupation des sols de Caen, dont on ne savait rien encore ce 4 février (la rétention d’informations est décidément une méthode éprouvée de gestion des affaires, apparemment commune aux municipalités successives, qu’elles se réclament du centre, de la droite ou de la « gauche », comme aujourd’hui).

Le projet des Rives de l’Orne, tant critiqué naguère par ceux qui l’ont tout bonnement avalisé aujourd’hui, fera lui aussi l’objet d’une surveillance toute particulière, dans la limite des moyens (évidemment fort limités) d’une modeste association. Mais il faut bien que quelqu’un s’y colle, puisque ceux qui sont maintenant aux affaires ont préféré capituler en rase campagne...

La place de la République pourrait être aussi, prochainement, un des terrains de jeux favoris de l’équipe Duron. Palais de Justice, médiathèque... tout et n’importe quoi semble bon pour occuper le terrain de l’ancienne mairie (ancien couvent des Eudistes), rasée par les bombes en 1944. Pourquoi ne pas plutôt conserver sa dimension à cet espace libre, et en faire, sur toute sa surface (jusqu’aux murs de la Préfecture et du Conseil Général) une vraie grande place, sans parkings certes, mais aussi sans les espaces verts miteux qui ne sont pour l’essentiel que des crottoirs à chiens ?

D’autres sujets encore ont été abordés au cours de ces deux heures de libre discussion. Le futur plan local d’urbanisme (PLU), par exemple, qui joue les arlésiennes... Mais ce qui a été le leitmotiv de pratiquement toutes les interventions, c’est la déception des adhérents présents devant l’attitude de l’équipe en place, et plus précisément du service de l’urbanisme (adjoint responsable Xavier LE COUTOUR). Nombreux étaient pourtant ceux qui semblent avoir fait confiance à Philippe DURON, au moment des municipales. N’aurait-on donc rien gagné au change ?       

 

Pour plus d’informations, La Ville comme elle va n° 12, au format PDF:

la ville comme elle va n° 12 p1.pdf

 la ville comme elle va n° 12 p2.pdf

 la ville comme elle va n° 12 p3.pdf

 la ville comme elle va n° 12 p4.pdf

 

 

 

 

dimanche, 15 février 2009

Où il est encore question de la « Villa de Tourville » de M. Fernando de Almeida Gomes, de « péril ordinaire », de tempête, et, à cette occasion, de chutes de pierres chez les voisins...

Péril ordinaire et chutes de pierres...

 

Les voisins de M. Fernando de Almeida Gomes, propriétaire de ruines avenue de Tourville, ont reçu au début de ce mois une belle lettre signée Xavier LE COUTOUR, adjoint au maire de Caen, chargé de l’urbanisme et du droit des sols (copie ci-jointe, cliquer dessus pour agrandir).

XLC 03-02-2009 Tourville.JPG

 

Ils sont ainsi informés que, la SARL « La Villa de Tourville » n’ayant pas adopté les « mesures adaptées pour sécuriser le site », comme l’y invitait un courrier du 20 octobre dernier, « un arrêté municipal a été pris le 29 décembre 2008 portant déclaration de péril ordinaire », et qu’ « Un délai de deux mois, jusqu’au 5 mars 2009, a été laissé au propriétaire pour faire cesser le péril ». Un nouveau diagnostic technique sera établi, afin d’apprécier l’évolution des immeubles des 37 et 39.

 

Port du casque obligatoire ?

Les vents violents qui ont soufflé ces derniers jours ont semble-t-il quelque peu hâté cette évolution. Quelques menues chutes de pierres se sont en effet produites, dans la cour du n° 35 (chez les voisins). Ce n’est encore que « péril ordinaire », quoiqu’une tuile (ou une pierre de même masse), tombant du haut de trois étages, suffise parfois à occasionner de graves lésions aux boîtes crâniennes non revêtues du casque de chantier réglementaire. Dans le cas de la tuile tombée du toit, le chirurgien n'a pas à s'intéresser à l'immeuble d'où est tombée la tuile, à sa masse, à la hauteur d’où elle tombe, à l'accélération de la pesanteur (environ 9,81 m/s si je me souviens bien), ni même à la vitesse qui est la sienne au moment de l’impact…

Mais les voisins du 37 avenue de Tourville n’ont pas d’autre accès à leur domicile que cette cour, que surplombe sur toute sa profondeur le pignon de l’immeuble partiellement déconstruit (comme on dit si élégamment de nos jours).

Quel peut être alors le critère du péril extraordinaire ? Un bon quintal de matériaux divers jouant les filles de l’air du haut de trois étages ? Ou plus ?...

 

 

 

 

 

dimanche, 01 février 2009

Cinéma LUX, jeudi 5 février 19h 30, projection du documentaire "Un mur à Jérusalem", et débat: "La Palestine confisquée ?"

 

Tous les ghettos ont partout les mêmes murs…

… dont le ciment est toujours le mépris ou la haine de l’autre. Le mur derrière lequel on l’enferme est le même que celui derrière lequel on s’enferme. Le mur juxtapose les ghettos, et permet qu’à ses pieds, en vase clos, la marmite infernale continue de bouillir...

 mur à Jérusalem.jpg

 

 Pour plus d'informations, voir:

 Un mur à Jérusalem - LUX 05-02-2009.pdf

 

 

 

 

 

11:12 Écrit par Bruno | Lien permanent | Commentaires (0)