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dimanche, 15 février 2009

Où il est encore question de la « Villa de Tourville » de M. Fernando de Almeida Gomes, de « péril ordinaire », de tempête, et, à cette occasion, de chutes de pierres chez les voisins...

Péril ordinaire et chutes de pierres...

 

Les voisins de M. Fernando de Almeida Gomes, propriétaire de ruines avenue de Tourville, ont reçu au début de ce mois une belle lettre signée Xavier LE COUTOUR, adjoint au maire de Caen, chargé de l’urbanisme et du droit des sols (copie ci-jointe, cliquer dessus pour agrandir).

XLC 03-02-2009 Tourville.JPG

 

Ils sont ainsi informés que, la SARL « La Villa de Tourville » n’ayant pas adopté les « mesures adaptées pour sécuriser le site », comme l’y invitait un courrier du 20 octobre dernier, « un arrêté municipal a été pris le 29 décembre 2008 portant déclaration de péril ordinaire », et qu’ « Un délai de deux mois, jusqu’au 5 mars 2009, a été laissé au propriétaire pour faire cesser le péril ». Un nouveau diagnostic technique sera établi, afin d’apprécier l’évolution des immeubles des 37 et 39.

 

Port du casque obligatoire ?

Les vents violents qui ont soufflé ces derniers jours ont semble-t-il quelque peu hâté cette évolution. Quelques menues chutes de pierres se sont en effet produites, dans la cour du n° 35 (chez les voisins). Ce n’est encore que « péril ordinaire », quoiqu’une tuile (ou une pierre de même masse), tombant du haut de trois étages, suffise parfois à occasionner de graves lésions aux boîtes crâniennes non revêtues du casque de chantier réglementaire. Dans le cas de la tuile tombée du toit, le chirurgien n'a pas à s'intéresser à l'immeuble d'où est tombée la tuile, à sa masse, à la hauteur d’où elle tombe, à l'accélération de la pesanteur (environ 9,81 m/s si je me souviens bien), ni même à la vitesse qui est la sienne au moment de l’impact…

Mais les voisins du 37 avenue de Tourville n’ont pas d’autre accès à leur domicile que cette cour, que surplombe sur toute sa profondeur le pignon de l’immeuble partiellement déconstruit (comme on dit si élégamment de nos jours).

Quel peut être alors le critère du péril extraordinaire ? Un bon quintal de matériaux divers jouant les filles de l’air du haut de trois étages ? Ou plus ?...