lundi, 11 mai 2009
Pour la promotion de "Caen, ma ville préférée" à la dignité d'hymne municipal...
Un tango consensuel...
Il y a déjà un an, je vous proposais ici même de soutenir mon action, pour la promotion au rang d'hymne officiel de notre ville de l'inoubliable "Caen, ma ville préférée", authentique petit chef d'oeuvre datant des sixties (entre 1960 et 1965 ?).
En effet, je venais enfin de retrouver sur internet la trace de son auteur Michel Gardyl (pseudonyme), et un enregistrement dont la qualité n'est malheureusement pas excellente (le 45 tours original fut à l'époque édité par Tivoli Record, grosse récompense à celui ou celle qui m'en dénichera un exemplaire).
En ces temps de rupture dans la continuité (ou de continuité dans la rupture) entre Brigitte et Philippe, le caractère consensuel de l'œuvre n'échappera à personne. Toute référence partisane en est en effet absente. Mais tout y est, la ville complètement rénovée, les étudiants du monde entier qui y vivent en quiétude et en gaîté, les joyeux vacanciers qui s'amusent au bord de l'Orne. Caen, c'est vraiment un petit paradis ! On croirait lire le bulletin d'informations municipales...
Voilà la raison de cette piqûre de rappel. Il y a urgence. Que serait la République sans la Marseillaise ?
On trouvera le texte complet de l'œuvre dans les archives de ce blog (mars 2008), et en cliquant sur le lien ci-dessous, on pourra, après un petit détour par Oran, en écouter la version originale, craquements compris...
http://loranais.musicblog.fr/470330/CAEN-MA-VILLE-PREFERE/
(Ce lien fonctionne très bien avec Mozilla Firefox, mais pas avec Internet Explorer)
A titre d'illustration la pochette d'un autre 45 tours de l'auteur...
15:14 Écrit par Bruno dans Affaires municipales | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : caen ma ville préférée, michel gardyl
samedi, 15 mars 2008
Voter dimanche pour que ça change !
Caennais si vous saviez…
Si vous saviez comment, sous Jean-Marie GIRAULT et Brigitte LE BRETHON, on a mis le service municipal de l’urbanisme (et les affaires foncières) au service (précisément) d’un tout petit nombre de promoteurs privés, en bricolant le plus souvent à leur mesure les documents d’urbanisme (plan d’occupation des sols, plans d’aménagement de zone des ZAC), et en leur délivrant fréquemment des permis de construire contestables, et plus d’une fois annulés pour ces mêmes raisons.
Si vous saviez à quels prix d’amis on leur a vendu, pendant toutes ces années et surtout depuis 7 ou 8 ans, les droits de construire leurs immeubles (toujours de standing évidemment) sur des terrains idéalement situés, et aménagés aux frais du contribuable (c'est-à-dire vous). Je pense d’abord, évidemment, à la très belle affaire (46 % de rabais) réalisée par M. WEBRE (Roger ou Didier, au choix) dans la ZAC Gardin (déjà évoquée sur ce blog). Je pense aussi, bien sûr, aux terrains bordant l’avenue Georges Pompidou à Venoix-Beaulieu, face au stade d’Ornano (commerces en rez-de-chaussée), qui ont fait le bonheur des sociétés de M. Claude JEAN. Tous ces terrains vendus 20 % moins cher au minimum, en plein boom immobilier ! Parce que la rue, ça fait du bruit… Et que les amis promoteurs perdent de l’argent, paraît-il !
Si vous saviez quelles méthodes de voyous on tolère de ses admirateurs (Fernando de Almeida GOMES) quand on est maire UMP (allez vous renseigner avenue de Tourville, entre 37 et 43…).
Si vous saviez que, depuis Brigitte LE BRETHON tout du moins, tous les adjoints préposés à la signature des permis de construire, et au bidouillage des documents d’urbanisme, étaient RPR puis UMP (c’est la même chose, mais on ne peut pas dire gaullistes, évidemment). Jean-Jacques SALMON, Thierry MARC, Daniel DETEY. La recette GIRAULT c’était pourtant les trois tiers (RPR, UDF, centre droit non encarté). Mais l’immobilier, c’était la chasse gardée des chiraquiens.
Si vous saviez dans quelles conditions Luc DUNCOMBE, adjoint « nouveau centre » (c'est-à-dire sarko-compatible) de BLB, remercié par elle avec fracas mais rabiboché avec elle après ses prouesses du premier tour, a bricolé sur les terrains de l’Institut Lemonnier un projet à la carte pour ce lycée privé et le groupe immobilier NEXITY (sur un terrain gentiment préparé par et pour M. Fernando de Almeida GOMES)…
Si vous saviez tout ça, et pas mal d’autres choses, vous iriez voter dimanche pour que ça change, pour que les espaces encore vacants et constructibles de notre ville soient intelligemment utilisés dans l’intérêt de tous les caennais, et d’abord de ceux qui par milliers attendent un logement social.
Je n’ai jamais mis mon drapeau dans ma poche, et je vais bien sûr voter pour la liste PS-PC-PRG-Citoyens-Verts. Le choix est facile pour ce deuxième tour, même si je regrette l’absence sur cette liste de quelques militants d’une gauche alternative qui y avait pourtant toute sa place, et au moins un représentant tout désigné en la personne d’Etienne ADAM, conseiller sortant.
Je vais d’abord voter dimanche pour qu’on cesse de servir la soupe à ceux pour qui le logement n’est qu’un investissement ou un moyen de défiscaliser.
J’ai bien sûr beaucoup d’autres raisons de voter à gauche (sans rien abandonner de mes exigences, en matière de résultats à atteindre dans les six ans), mais je n’irai pas au-delà de celles que je viens de donner. C’est un sujet que je connais un peu, en effet.
12:11 Écrit par Bruno dans Affaires municipales | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voter caen à gauche, philippe duron, blb, luc duncombe