jeudi, 19 août 2010
Terrain à vendre à Caen, conviendrait petit immeuble résidentiel...
Avant la démolition des ruines...
Et voilà le travail !
Table rase avenue de Tourville
La nouvelle n’est pas de toute première fraîcheur (mais cela a-t-il quelque importance ?): les ruines des 37 et 39 avenue de Tourville, à Caen, ont été déblayées en juin, juste avant la démolition -programmée- du cloître du Bon Sauveur par la même entreprise, et le terrain est à vendre (et peut-être même déjà vendu). Bref retour sur la chronique d’un échec bien prévisible...
Résumé des chapitres précédents
L’affaire commence par l’octroi, le 15 novembre 2005, d’un permis de construire à une « Société F. GOMES » (soit France Groupement Organisation Management Européen et Services, SIREN 422123786) dont le gérant est un certain Fernando DE ALMEIDA GOMES.
Permis accordé par M. Daniel DETEY, premier adjoint du maire d’alors Brigitte LE BRETHON, Luc DUNCOMBE, autre adjoint, étant chargé des affaires d’urbanisme réglementaire (et nécessairement au courant des affaires de M. GOMES au travers du dossier des terrains horticoles de l’Institut Lemonnier).
Un arrêté du 10 novembre 2006 autorisera le transfert du permis de la SARL FGOMES à la SARL « La Villa de Tourville » immatriculée au RCS de Caen le 3 octobre 2006.
Il convient de préciser que, la SARL FGOMES étant déclarée en cessation des paiements à la date du 18 septembre 2006, M. Fernando DE ALMEIDA GOMES était frappé d’incapacité à exercer les fonctions de gérant à compter du 28 novembre 2006, par ordonnance du même jour de M. le Président du Tribunal de Commerce de Caen.
Cela n’empêchera pas M. DETEY de délivrer le 9 février 2007 à la SARL « La Villa de Tourville » (dont le gérant n’est autre que... M. Fernando DE ALMEIDA GOMES) un permis de construire modificatif...
Ce permis de construire est alors contesté par des voisins et l’association Hastings Saint Nicolas.
"La villa de Tourville" n'aura pas lieu...
Les exploits de la famille Gomes
Le 4 avril 2007, sous la conduite de M. David GOMES (fils de M. Fernando de ALMEIDA GOMES, qu’on ne présente plus, l’un comme l’autre), un groupe de personnes mettait hors d’usage l’immeuble (encore habité) du 37 avenue de Tourville, en arrachant notamment portes et fenêtres.
Trois ans plus tard, et quelques péripéties plus loin, les ruines de l’immeuble, et de la maison voisine du 39, agrémentaient toujours le paysage urbain en bordure du canal maritime. Pour trois mois encore...
Entre-temps, le permis de construire de la villa des Dames, autre nom de « La villa de Tourville », avait été annulé par le Tribunal Administratif de Caen (juin-juillet 2008), pour divers motifs d’illégalité bien évidents qu’on trouvera détaillés dans les archives de ce blog.
Des évidences qui n’avaient pas freiné la commune dans son obstination à défendre un projet grossièrement contraire à la réglementation en vigueur (sa propre réglementation d’urbanisme, c’est à dire son POS) au point même de menacer de poursuites judiciaires l’auteur de ces lignes, pour avoir osé mettre en question la compétence des services municipaux chargés du droit des sols et des affaires juridiques, auteurs et défenseurs jusqu’au bout de ce permis de construire, sous la houlette, désormais radicale et « socialiste » des adjoints LECOUTOUR et LEVILLY.
La lettre de Philippe DURON qui en témoigne figure en bonne place sur ce blog (juin 2008). Mais les menaces du maire n’ont, bien sûr, pas été suivies d’effets. Les chiens aboient, la caravane passe...
Entre-temps, les entreprises de la famille GOMES, aux quatre coins de l’Hexagone, ont aussi connu, pour la plupart, l’épreuve de la liquidation judiciaire (après de brèves périodes d’un improbable redressement, et pour cause...). Et l’épisode caennais de « La Villa de Tourville » n’y est pour rien (liquidation judiciaire par un jugement du 1er juillet 2009). En témoigne entre autres la liquidation, à Grasse, de la Sarl « Le Palais Victoria » (voir archives). Les démêlés de M. Fernando avec les Tribunaux de Commerce dataient alors déjà d’une bonne dizaine d’années.
On est dès lors en droit de se demander comment il a pu être possible qu’on ignore jusqu’au bout (ou qu’on ait feint d’ignorer), à l’hôtel de ville de Caen, les antécédents de M. Fernando de ALMEIDA GOMES...
Entre-temps pourtant, M. Fernando de ALMEIDA GOMES et son fils David, associés à quelques vieux compagnons comme un certain Patrice GUDEL, et l’ex-notaire Michaël AMOUR (dont l’étude de Criquetot l’Esneval fut mise en liquidation judiciaire par un jugement du TGI du Havre en date du 26 juin 2009), ont tenté de se voir confier, par le Tribunal de Commerce de Saint-Brieuc, la reprise des activités encore rentables du groupe breton CELEOS. Au nom d’une société offshore baptisée Immo Mon 2, basée aux Iles Vierges Britanniques... Il y en a qui ne doutent de rien !
Entre-temps enfin, M. Fernando de ALMEIDA GOMES, en faillite personnelle, a été condamné à 6 mois de prison avec sursis et à une peine d’amende par le TGI de Caen, pour infraction à une interdiction de gérer déjà prononcée en région parisienne en 1996... Passons sur ses démêlés déjà anciens avec les services fiscaux hauts-normands (Le Havre), dont on trouve trace sur internet...
Voilà, brièvement résumée, une partie de la carrière d’un « promoteur » qui avait ses entrées à la mairie de Caen (et à Ouest-France), déclarait admirer Brigitte LE BRETHON pour sa poigne, et n’aura pas eu trop à se plaindre de Philippe DURON...
Le foncier a horreur du vide...
Et maintenant, quel avenir pour le terrain de l’avenue de Tourville, dégagé de ses ruines aux frais de la princesse (vous et moi, gros naïfs de contribuables caennais)?
Tout d’abord ce terrain est-il à vendre (ou déjà vendu) en un, deux ou trois lots, d’une part le terrain nu des 37 et 39, d’autre part les 2 maisons des 41 et 43, toujours intactes, et habitées ?
Derrière l'arbre, le terrain nu, et à droite les deux maisons encore intactes.
L’acquéreur éventuel doit d’abord savoir qu’il ne peut construire à moins de 10 mètres du ruisseau des Blanchisseries, qui longe la maison du 43, dont la démolition peut dès lors manquer d’intérêt. La maison du 41, jolie maison en briques, n’en est quant à elle pas dépourvue, et mérite à ce titre une protection.
S’agissant par ailleurs des hauteurs de construction permises sur le terrain maintenant dégagé, il conviendra de tenir compte des prescriptions du POS en vigueur et de leur interprétation par le TA de Caen, dans son jugement annulant le permis de la SARL « La Villa de Tourville » (hauteur des constructions limitrophes: RdC + 1 + combles, et un mur de 2 à 3 mètres)...
N’oublions pas le contexte patrimonial de l’abbaye aux Dames en surplomb, et la nécessaire harmonie à préserver avec les constructions présentes en bordure de l’avenue de Tourville...
Alors, quel projet pour ce terrain ? Les prix du m² peuvent certes être élevés à Caen, mais je doute que le prix de vente de ce terrain suffise à éponger le passif de la SARL « La Villa de Tourville »... et notamment à rembourser la dette contractée par celle-ci auprès de l’industriel irlandais défunt Frank O’KANE, son co-gérant.
Si tu ne viens pas à la cardère...
16:24 Écrit par Bruno dans La saga de Fernando de Tourville | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : fernando de almeida gomes, david gomes, patrice gudel, michaël amour, celeos, villa des dames, villa de tourville, 37 et 39 avenue de tourville, cloître du bon sauveur, daniel detey, brigitte le brethon, luc duncombe, institut lemonnier
jeudi, 05 août 2010
Parents de mineurs délinquants: les petits Poutine de l’UMP font de la surenchère…
« Vedendo cio Bulfalmacco, disse a Bruno: Noi che faremo ? Chè non ce ne andiam noi ? A cui Bruno rispose: Andianne; ma io giuro a Dio che mai Calandrino non me ne farà più niuna; e se io gli fossi presso, come stato sono tutta mattina, io gli darei tale di questo ciotto nelle calcagna, che egli si ricorderebbe forse un mese di questa beffa… »
« Que faisons-nous ici ? demanda Bulfalmacco à Bruno. Pourquoi ne pas nous en retourner nous aussi ? – Allons-y, répondit Bruno; mais je jure devant Dieu que jamais Calandrino ne me fera plus marcher; et si nous étions encore ensemble, comme nous l’avons été toute la matinée, je lui lancerais cette pierre dans les talons, de telle façon qu’il en garderait plus d’un mois le cuisant souvenir… »
Giovanni Boccaccio, Décaméron, Huitième journée, III
Jusque dans les chiottes…
On se souvient des fortes paroles de Vladimir Poutine à propos des Tchétchènes : « On va les buter jusque dans les chiottes » (Astana, Kazakhstan, le 24 septembre 1999). Du même, cette déclaration de 2007 : « Suis-je un pur démocrate ? Bien sûr, je suis un pur et absolu démocrate (...) La tragédie, c'est que je suis le seul pur démocrate au monde. Voyez ce qui se passe en Amérique du Nord — C'est l'horreur : des tortures, des sans-abri, Guantanamo, la détention sans procès et sans enquête (...) Voyez ce qui se passe en Europe : les violences contre les manifestants, l'utilisation de balles en caoutchouc, de gaz lacrymogène dans une capitale, le meurtre de manifestants dans une autre… ». On y croit…
Et bien, il se trouve que des chiottes et des démocrates de cet acabit, il n’y en a pas que sur le territoire de la sainte Russie, et parmi les anciens fonctionnaires du KGB. Ici comme ailleurs, le discours sécuritaire a toute sa place dans le livre de recettes des larbins du patron, quand il apparaît que les discours creux dont il nous abreuve ne cachent plus le vide insondable de ses prétendues réalisations (et les pratiques plus que contestables de ses copains).
Voilà donc qu’un certain Éric CIOTTI, dont on ignorait tout jusqu’à ce jour (l’important n’est-il pas d’avoir une vue d’ensemble, sans trop s’encombrer de détails ?), tient à faire savoir qu’il existe, en donnant une interview au Journal du Dimanche (dimanche dernier, après la messe…).
C’est vrai qu’il n’y a guère que deux ou trois ans qu’il joue dans ce qu’il croit être la cour des grands.
L’enfance d’un sous-chef
Né le 28 septembre 1965 à Nice, Éric CIOTTI n’est en effet député des Alpes-Maritimes que depuis juin 2007, et président du conseil général de ce département que depuis décembre 2008 (à la faveur de quelques savantes manœuvres électorales). Il est enfin secrétaire national de l’UMP pour les questions de sécurité. C’est dire la touche personnelle qu’il est autorisé à mettre dans les sujets dont il traite. Car de 1988 (fin de ses brèves études) à 2007, il a toujours vécu dans l’ombre de ses parrains ESTROSI et GAUDIN, n’a jamais rien fait d’autre que de les servir, et ne sait apparemment rien faire d’autre (il pourra toujours devenir avocat, s’il n’est pas réélu). Un sarkozyste pur jus…
http://www.eric-ciotti.com/mon-parcours/
La soudaine importance d’un petit caporal
Mais voyons sans tarder à quelle géniale innovation M. Éric CIOTTI doit de passer sous les feux de la rampe. Cela tient en 3 lignes :
« Est puni de deux ans d'emprisonnement et de 30.000 euros d'amende, le fait par le père ou la mère de laisser son enfant mineur, lorsque celui-ci a été poursuivi ou condamné pour une infraction, violer les interdictions et les obligations auxquelles il est soumis ».
On entre au Panthéon pour moins que ça. Ne décerne-t-on pas la Légion d’Honneur aux gestionnaires de (très gros) patrimoines ? On fait même pire, dirait Woerth.
Un texte d’une pareille importance mérite un commentaire. Son auteur nous le fournit, en prime : « Le message que devra adresser cette loi, si elle est votée, c'est de réaffirmer au sein de l'édifice familial cette responsabilité dont les bases ont été sapées depuis mai 1968, quand on a commencé à pilonner les notions d'autorité, de discipline, de respect de la règle et, plus globalement, de respect de la loi ».
Apprentissage de la propreté en Mai 68…
Mai 1968 ! Eric n’avait pas trois ans, mais il en garde un souvenir terrible. Parmi les châtiments qui le faisaient frémir, quand il ne respectait pas les règles (refusait de manger sa soupe, pissait au lit, proférait des gros mots, etc.), les plus terribles n’étaient pas d’aller au coin ou de prendre une bonne fessée (saintes vertus de la fessée, trop décriées de nos jours !). Non, ce qui le faisait immédiatement revenir dans le rang des gens disciplinés et respectueux de l’autorité (des rangs qu’il n’a plus quittés depuis), c’est la menace d’être livré tout cru aux croquemitaines gauchistes, grands mangeurs d’enfants sages, comme le terrible Dany le Rouge (celui-là, Eric n’en a plus peur aujourd’hui…).
Sagesse toute relative d’un ancien étudiant en droit
Vous aurez sans doute noté qu’Eric n’est pas trop sûr que son texte soit adopté. Et s’il ne l’est pas, que deviendra son message, dans quelle chienlit sombrera à nouveau l'édifice familial ? Mais notre homme a quand même fait son droit (surtout pas philo ou socio cependant, imaginez l’effet qu’aurait pu avoir sur lui le doute cartésien), et il sait que « Nul n’est responsable du fait d’autrui, c’est un principe du droit ». Ce « détail » pourrait donc conduire l’opération à l’échec. Mais il sait aussi que cela n’a aucune importance (ce texte, comme beaucoup des précédents textes sécuritaires que le pouvoir sarkozyste a produits en à peine plus de trois ans, n’a pas vocation à s’appliquer), et il sait d’abord ce qu’on attend de lui: occuper un instant les médias, quitte à se voir décerner un nouveau Prix Busiris…
Eric Ciotti Prix Busiris 2007
C’est par un billet du vendredi 21 septembre 2007 qu’Eric CIOTTI se voit décerner le Prix Busiris par Maître Eolas, auteur d'un blog juridique de très haute tenue, et jouissant par ailleurs d’une grande notoriété. Ce prix parodique récompense, selon les critères de son créateur, des personnes qui ont publiquement proféré « une affirmation juridiquement aberrante, si possible contradictoire, teintée de mauvaise foi et mue par l'opportunité politique plus que par le respect du droit ». En l'occurrence, le 19 septembre 2007, au cours de l'examen du projet de loi "relatif à la maîtrise de l'immigration, à l'intégration et à l'asile" (devenu la loi n°2007-1631 du 20 novembre 2007), Éric CIOTTI avait notamment soutenu à l'Assemblée Nationale que diviser par deux le délai de recours contre un refus d'asile contribue à réaffirmer la vocation universelle de la France à faire de son sol un lieu d'accueil pour ceux qui sont martyrisés. Et Maître Eolas d’ajouter : « L'opportunité politique est enfin démontrée par le petit coup de langue sur "le ministre de l'intérieur de l'époque" qui a fait du si bon travail, ha, comme il nous manque, quelqu'un sait où il est passé ? »
http://www.maitre-eolas.fr/post/2007/09/21/731-prix-busir...
Surenchère populiste tous azimuts…
Ah ! de quels brillants juristes on sait s’entourer au Château (ne parlons même pas d’Eric BESSON et de Brice HORTEFEUX, et de cette autre loi d’exception qu’ils mijotent de leur côté, aussi vaine et juridiquement mort-née que celle de M. Éric CIOTTI) !
Evidemment, « Jusqu'à présent, ce discours était l'apanage de l'extrême droite » (Jean-Jacques URVOAS), la menace de déchéance de la nationalité française « est en contradiction la plus absolue avec le principe d'égalité entre les Français » (Benoit HAMON, porte-parole du PS), « Seul le régime du maréchal Pétain a eu recours à la remise en cause de la nationalité comme politique d'ensemble. La déchéance de la nationalité française est une mesure inefficace, stupide et anti-républicaine » (Jean-Luc MELENCHON sur son blog). Pour Corinne LEPAGE, présidente de Cap21 et députée européenne, « le chef de l'Etat ne respecte pas la Constitution en parlant de deux types de Français »…
Evidemment…
A force de prendre à Le Pen ce qui appartient à Le Pen, il ne restera bientôt plus aux chefs de meute de l’UMP qu’à apprendre le hongrois, pour leur permettre de jouer aux croix fléchées.
00:02 Écrit par Bruno dans Les exploits du national-sarkozysme | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Éric ciotti, estrosi, gaudin, eric woerth, ump, mai 1968, prix busiris, maître eolas, eric besson, brice hortefeux, le pen, croix fléchées
mercredi, 04 août 2010
Pétition de l'association Droit au Logement
Ce n'est pas dans mes habitudes de parler de ce dont d'autres parlent beaucoup mieux que moi, mais vous n'êtes peut-être pas des habitués du site du DAL (Droit au Logement), et vous avez peut-être été scandalisés vous aussi par les images de l'intervention policière à La Courneuve, le 21 juillet dernier.
Dans ce cas vous trouverez ci-dessous l'occasion de faire connaître votre indignation.
Pétition de soutien aux expulsés brutalisés de la Courneuve
Nous citoyens, associations, réseaux, syndicats, organisations, dénonçons les violences exercées par les forces de l'ordre sous l'autorité du Préfet de la Seine Saint Denis, dans la matinée du 21 juillet 2010, sous la barre Honoré de Balzac, à la Courneuve, à l'encontre de familles sans logis.
Une vidéo publiée sur internet, et relayée par des médias du monde entier fait la preuve que ces violences ont été exercées à l'encontre de jeunes femmes, de mères avec leur bébé, d'une femme enceinte, avant d'être interpellées et conduites dans des commissariats de police.
Toute ces personnes expulsées de leur logement le 8 juillet, campaient au pied du bâtiment afin d'être relogées. Elles sont restées pacifiques et non violentes, malgré la brutalité et la précipitation manifeste des forces de l'ordre.
Cette opération de police a débuté par l'arrestation et la mise en garde à vue d'un responsable du DAL, lequel a été accusé une nouvelle fois de « manifestation non autorisée », et de « refus de dispersion après les sommations d'usage », passibles de 6 mois de prison et de 7500 euros d'amende. Cette nouvelle stratégie policière vise a étouffer les mouvements de défense et de mobilisation des mal-logés et des sans logis.
Ces actes commis dans un département pilote de la nouvelle politique du chef de l'État semblent annoncer le durcissement annoncé par le chef d'État des politiques vis-à-vis des étrangers. Or dans la violence et la confusion de l'évacuation un drame irréparable aurait pu arriver.
Parce que notre démocratie et notre république seraient défigurées si de tels actes devaient se reproduire, nous demandons que le gouvernement ordonne une enquête et prenne les sanctions et les mesures pour que cela cesse, et suspende le harcèlement judiciaire dont l'association Droit Au Logement est l'objet.
Nous apportons notre soutien aux 190 adultes et 45 enfants expulsées de la barre Balzac et demandons avec eux leur relogement et, lorsque c'est nécessaire, leur régularisation.
Pour signer:
http://www.droitaulogement.org/petitions/index.php?p=6&cle=4109514f
20:50 Écrit par Bruno dans Les exploits du national-sarkozysme | Lien permanent | Commentaires (0)