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dimanche, 26 février 2012

Institut Lemonnier, l’ancien directeur Eric Moisset devra s'expliquer le 22 mai

Je vous en parlais ici il y a un peu plus d’un mois. Il se disait à Lemonnier qu’une audience serait programmée pour le 22 mai au Tribunal Correctionnel de Caen, afin de juger le ou les auteurs d’une arnaque dont l’Institut aurait été victime en 2007-2008. Un article de Jean-Pierre BEUVE dans Ouest-France le 15 février confirme l’information (lien ci-dessous).
M. Eric MOISSET, directeur de l’Institut Lemonnier jusqu’en septembre 2008,  mis en cause des chefs d'abus de confiance et escroquerie, sera donc jugé le 22 mai. Et avec lui un architecte caennais, dont la société de promotion immobilière se serait vu régler, par M. MOISSET, deux factures d’un montant de plusieurs dizaines de milliers d'euros.
Ce dernier n'ayant pas souhaité donner au journaliste sa version des faits, il faudra peut-être attendre trois mois encore pour savoir de quoi il retourne.


Classement sans suite pour le legs ?

Seraient par contre classées sans suite les poursuites envisagées, concernant le legs Louis Michel Lecrosnier. La brigade financière de la PJ de Caen n’aurait rien trouvé de louche dans ce volet du dossier, pourtant essentiel :
« Les investigations ont porté sur les méandres d'un legs de deux millions d'euros (immeubles et meubles) consenti à l'établissement par un ancien élève, Louis Michel dit Lecrosnier, décédé en juillet 2007. Sur ce point, l'enquête n'aurait rien mis de suspect en évidence et cette partie de l'enquête a été classée sans suite ».


Méandres et marigot…

Le problème, c’est que les investigations n’ont peut-être pas porté sur les points susceptibles de soulever des questions. Les bonnes questions.
Les motifs qui conduisent M. MOISSET devant un Tribunal n’ont en effet pu apparaître qu’à l’analyse de la comptabilité de l’Institut (découverte de factures apparemment contestables, réglées par l’établissement à un promoteur), c'est-à-dire en amont de l’épilogue de cette affaire de legs.
Des investigations ont-elles été réalisées en aval, c'est-à-dire après la réalisation des actifs (après la vente des biens) ? Ce n’est plus alors les comptes et le patrimoine de l’Institut qu’il convenait d’examiner, mais ceux des autres et différents intervenants dans cette affaire, comme ceux du directeur aujourd’hui poursuivi, ou ceux de l’acquéreur des biens immobiliers, par exemple. S’agissant d’une SCI, s’est-on demandé quels en avaient été les différents associés, de sa création le 27 février 2008 à nos jours ?


EDUC, IMMO, FINANCE...

Un dernier point, M. MOISSET, aujourd’hui directeur de l’Institut St Pierre – St Paul de Dreux, important établissement privé sous contrat, est semble-t-il également le gérant d’une SARL EDUC IMMO (RCS Creteil B 501 442 545, 7 bis Avenue Stinville, 94220 Charenton-le-Pont), oeuvrant dans les « activités auxiliaires de services financiers, hors assurance et caisses de retraite, catégorie: finance »
http://www.societe.com/societe/educ-immo-501442545.html

Bien entendu, le défèrement devant un Tribunal d'un mis en examen ne préjuge nullement de sa culpabilité, et, quand bien même serait-il condamné pour les faits qui lui sont reprochés, il lui restera toujours, comme à tout justiciable, la possibilité de faire appel de cette décision.

 



Ouest-France, mercredi 15 février 2012, « Lemonnier: ex-directeur en correctionnelle »
http://www.ouest-france.fr/2012/02/15/caen/Lemonnier-ex-d...

http://caennaissivoussaviez.hautetfort.com/archive/2012/0...

http://caennaissivoussaviez.hautetfort.com/archive/2011/0...

 

 

 

 

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