mardi, 10 avril 2012
Enquête publique Porte de Nacre – Péricentre, la modification en quelques images
Depuis la révision du POS (plan d’occupation des sols), approuvée le 11 décembre 2000, l’opposition caennaise d’alors (parvenue aux affaires sous la direction de Philippe DURON au printemps 2008) réclamait à cor et à cris un PLU (plan local d’urbanisme) qui, selon la législation alors applicable, aurait dû être mis en œuvre dès le 1er janvier 2001…
Sans doute est-ce d’ailleurs la raison pour laquelle on avait bouclé ce dossier du POS in extremis, trois semaines avant la date fatidique, avec toutes les conséquences qu’entraînent la précipitation et l’approximation.
Mais les opposants d’hier s’accommodent parfaitement, sous la houlette de Xavier LE COUTOUR à l’urbanisme, de ce qu’ils critiquaient avant leur élection. Voilà 4 ans qu’ils sont à la manœuvre, et ils n’ont rien changé des équipes et des méthodes qui faisaient merveilles sous Jean-Marie GIRAULT, François SOLIGNAC-LECOMTE, Brigitte LE BRETHON et Luc DUNCOMBE.
Encore qu’on puisse attribuer aux deux premiers de nos anciens édiles le mérite d’avoir réalisé en 20 ans l’essentiel des ZAC Folie-Couvrechef, Gardin, Beaulieu-Pépinières, Claude Decaen, et j’en passe. Avec toutes les critiques et toutes les réserves qui s’imposent, bien entendu.
Quant à DURON et LE COUTOUR, quel sera leur bilan dans 2 ans ? Les Rives de l’Orne d’Eiffage et Rufa, dont les bureaux sont semble-t-il promis, pour l’essentiel, à l’accueil des administrations locales (Conseil Général, Communauté d’agglo, etc.) ? DURON (sans D), DUPONT (avec un T, dit aussi Jean-Léonce), et autres décideurs sont gens à ne pas laisser à leurs bons amis (EIFFAGE, RUFA & Co) des milliers de mètres carrés de bureaux invendus sur les bras…
Pour toute question, voir Mme de la GARANDERIE
Après ce bref rappel des données du problème qui se pose à Caen depuis plus de 10 ans, et auquel quatre années de gestion DURON n’ont rien changé (Xavier LE COUTOUR se contentant de bricoler à la demande les règles applicables aux quatre coins du territoire communal), il est sans doute temps de vous donner les éléments qui vous permettront d’imaginer les projets qui pourraient prochainement voir le jour dans cette vieille ZAC de la Porte de Nacre, également baptisée Péricentre…
Mais ne comptez pas sur moi pour vous mâcher le boulot. D’abord je n’en ai pas le temps, et ensuite j’ai perdu le goût de décortiquer des dispositifs, généralement assez tordus, pour un auditoire fort clairsemé qui n’en a que faire.
Alors je vous proposerai seulement un échantillon de ce que vous pourriez découvrir en faisant l’effort de vous déplacer jusqu’à la mairie. Puisqu’on ne trouve nulle part de copie de ce dossier, j’en ai tout simplement photographié quelques pages, les meilleures peut-être, en tout cas celles qui traitent des outils essentiels pour obtenir que le secteur en question retrouve la faveur des gâcheurs de béton : coefficient d’occupation des sols en hausse, emprise au sol en hausse, normes de stationnement allégées, coefficient d’espaces verts rabougri, etc.
(pour agrandir ces photos, si nécessaire, il suffit d'un clic)
23:59 Écrit par Bruno dans Urbanisme et logement | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : caen, zac de la porte de nacre, péricentre, modification du plan d’aménagement de zone, enquête publique, philippe duron, xavier le coutour, jean-marie girault, françois solignac-lecomte, brigitte le brethon, luc duncombe, zac folie-couvrechef, zac gardin, zac beaulieu-pépinières, zac claude decaen, dupont jean-léonce, eiffage, rufa
mardi, 03 avril 2012
ZAC de la Porte de Nacre (le Péricentre), modification du plan d’aménagement de zone…
Où l’on constate que la rente foncière est
soluble dans le radical-socialisme municipal
On appelle ça le Péricentre, d’autres la ZAC de la Porte de Nacre. La nuit, c’est très Joly, surtout au carrefour des avenues de la Côte de Nacre et Nicolas Copernic, et de la rue Jules Verne vers le Calvaire St Pierre; là où le trolleybus guidé, improprement baptisé tram, traverse un rond-point.
Il y a là un superbe mur blanc éclairé a giorno (mais pas de hareng saur -sec, sec, sec- pour s’y balancer, n’en déplaise au poète). Un mur à pubs (Joly, SOFICOM, et Cie). Au pied, une banque, une agence immobilière. Derrière, la tour Pronier (un silo à étudiants, tout en hauteur), un Courte Paille, des ateliers de reprographie, des immeubles de bureaux (assurances, etc.), un magasin de meubles… De l’autre côté, l’immeuble des impôts, une station-service, des immeubles de bureaux (dont celui de Système U, odieusement transformé il y a quelques années par l’adjonction d’une avancée en façade parfaitement ignoble), et pour finir un Novotel où logent les forces de l’ordre les jours de matchs à d’Ornano, ou de meeting présidentiel…
Bon, vu de l’avenue de la Côte de Nacre, vous avez comme moi l’impression que tout cet espace est rempli, selon les plans arrêtés dans les années 70. Et bien vous vous trompez. Il y a là des « parcelles » qui méritent mieux (plus de hauteur, d’emprise au sol, un coefficient d’occupation des sols plus généreux). Ainsi en ont décidé Philippe DURON, ou Xavier LE COUTOUR.
Le dossier de la modification du plan d’aménagement de zone (PAZ) de cette ZAC, projet soumis à enquête publique jusqu’au 20 avril, ne vous renseignera pas sur l’identité des heureux propriétaires de ces intéressantes « parcelles », généreusement promises à une nouvelle constructibilité.
Cela pourrait se faire sans difficulté, mais ce n’est pas dans les mœurs des locataires de l’hôtel de ville, quelle que soit leur couleur (qui est peut-être uniformément grise, de l’UMP au PS en passant par toutes les variétés du centre, radical ou non, de « gauche » ou de droite).
Mais si tout se passe bien, si cette enquête passe inaperçue, comme les précédentes, si Mme Catherine de la GARANDERIE, l’habituel commissaire-enquêteur de l’ère DURON, n’y voit pas malice (et conclut par un avis favorable à ce projet, évidemment inspiré par l’intérêt général…), et bien il suffira d’attendre la sortie du ou des permis de construire qui pour le moment dorment encore dans les tiroirs…
On saura alors quels intérêts sont derrière cette innocente manœuvre…
Et, pour finir, un clin d’œil à Charles CROS (1842-1888), avec cet extrait du hareng saur:
« J'ai composé cette histoire - simple, simple, simple,
Pour mettre en fureur les gens - graves, graves, graves,
Et amuser les enfants - petits, petits, petits. »
23:22 Écrit par Bruno dans Urbanisme et logement | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : zac de la porte de nacre, péricentre, joly, modification du plan d’aménagement de zone, enquête publique, philippe duron, xavier le coutour, mme catherine de la garanderie