mercredi, 24 décembre 2008
Exit Monasterii Villare
T’as pas vu Montivilliers ?
Si t’as pas vu Montivilliers, t’as rien vu. Mais j’irai pas à Vesoul. Ni à Paris. D’ailleurs j’ai horreur de tous les flonflons de la valse musette. Pas de nouvelles de Christo non plus. Pour une fois qu’il pouvait bâcher utilement...
Remballons les flonflons. Et saluons par une marche funèbre la radiation (le 18 juillet dernier) de la SARL « MONASTERII VILLARE » (SIREN 492 732 532), énième société du prolifique entrepreneur Fernando de ALMEIDA GOMES à disparaître corps et biens.
Elle avait dix-huit mois tout juste (son acte de naissance, précieusement conservé au greffe du tribunal de commerce porte la date du 13 novembre 2006). Elle était très prometteuse, une image d’elle figure à la page 11 du bulletin municipal n° 70 de Montivilliers (disponible sur internet au format PDF). Sept logements, de très grand standing évidemment, livraison fin 2008...
Mais St Philbert, fondateur au VIIème siècle du monastère de femmes auquel la ville doit son nom, n’a pas daigné faire un miracle. Même le latin d’église n’est plus vendeur aujourd’hui. Encore une « Villa des Dames » qui ne tient pas ses promesses...
Montivilliers a survécu aux raids des pirates normands. Elle se relèvera des défaillances de M. GOMES.
13:35 Écrit par Bruno dans La saga de Fernando de Tourville | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : monasterii villare, montivilliers, fernando de almeida gomes, « villa des dames » ou de tourville, caen
dimanche, 07 décembre 2008
Aux grands hommes la patrie reconnaissante...
A Caen les projets de Charlie...
Un événement d’une portée considérable s’est produit le dernier week-end de novembre, que des informations bien plus futiles ont pourtant relégué au second plan, et qui dès lors a pu passer inaperçu, y compris des observateurs les plus avertis de l’actualité caennaise.
C’est pourquoi j’ai cru de mon devoir de vous rappeler la réunion, les 29 et 30 novembre à Suresnes, du congrès fondateur de la « Gauche Moderne », parti de Jean-Marie BOCKEL, secrétaire d’Etat aux Anciens Combattants de Nicolas SARKÖZY, et transfuge de la droite du PS.
Une ville comme la nôtre se devait d’y être dignement représentée. Elle le fut, comme le signale ESF (M. Emile FOUDA) dans un article de fond paru dans le numéro de Liberté daté du jeudi 4 décembre.
Une délégation normande emmenée par Daniel-Charles BADACHE, dit Charlie, y participait en effet. Il siège désormais au sein de son Conseil National. La bagarre pour les places a dû être féroce...
Le leader incontesté de Caen Projets (ça existe encore?), ancien basketteur, avocat et prof de droit, a longtemps siégé sur les bancs de la minorité au conseil municipal de Caen, auprès de Louis MEXANDEAU sous Jean-Marie GIRAULT et Brigitte LE BRETHON. Il y siège encore, auprès de... Brigitte LE BRETHON, qui n’a pourtant jamais été ministre, ou secrétaire d’Etat aux Anciens Combattants, mais ne ratait jamais un repas des anciens, chaque année, à la Foire-Expo.
M. BADACHE, ex-strausskahnien, a paraît-il retrouvé ses vraies racines politiques « quelque part entre la droite de BAYROU et la gauche de SARKOZY ». Soit dit en passant, être à la gauche de ce dernier ne semble pas être un exploit, ni une garantie...
Reste que le marchepied PS ne lui ayant pas permis de réaliser ses grandes espérances (le PS, « une machine à distribuer les mandats », d’après les propos que lui prête Emile), notre héros part au combat sous d’autres couleurs, avec un bel appétit. Elections européennes, régionales, municipales, Daniel-Charles BADACHE voit grand et loin, dans ce monde de nains. C’est un conquérant, un ego inter pares. Espérons pour lui qu’il ne sera pas déçu du résultat...
Enfin, une fois n’est pas coutume, nos remerciements à Philippe DURON pour avoir su maîtriser la « machine à distribuer les mandats », et nous éviter ainsi la présence du « sarkozysme de gauche » au sein de son équipe. C’est un progrès certes, mais ça ne suffit pas, tout de même...
18:19 Écrit par Bruno dans Place publique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : gauche moderne, daniel-charles badache, jean-marie bockel, caen projets